Étanchéité biosourcée

Étancher autrement avec SOPREMA : l’étanchéité biosourcée

 

 

Le secteur du bâtiment est particulièrement énergivore et polluant. Face aux enjeux de l’éco responsabilité, le changement passe par plusieurs leviers, notamment l’utilisation de matériaux biosourcés. La RE2020 encourage donc l’usage de ces matériaux, car ils justifient d’une faible empreinte carbone. Ce marché connaît une forte croissance depuis une dizaine d’années, avec notamment l’arrivée d’isolants, mais aussi de membranes d’étanchéité biosourcée. SOPREMA a été le premier fabricant à proposer un système d’étanchéité fabriqué à partir de matière biomasse : MAMMOUTH® NEO.

 

MAMMOUTH® NEO, premier système d’étanchéité biosourcée chez SOPREMA

En 1998, SOPREMA associait le bitume et le polyuréthane pour concevoir un premier produit entièrement dédié aux relevés d’étanchéité : ALSAN® FLASHING. Nous avons étendu cette technologie aux parties courantes de la toiture-terrasse, avec un système d’étanchéité biosourcée nommé MAMMOUTH® NEO.

Le département Recherche & Développement a longuement œuvré pour déposer un brevet en 2002, qui introduisait les bases de la première membrane bitumineuse bicouche composée de polyuréthane thermoplastique (TPU). Après 10 ans de recherche et 4 ans d’essais, le système révolutionnaire et écologique MAMMOUTH® NEO a vu le jour en 2013.

Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ?

Les matériaux biosourcés sont issus de la biomasse, d’origine non fossile. Provenant principalement de la sylviculture, l’agriculture ou le recyclage, ils sont principalement employés à des fins d’isolation, mais également pour les structures, la construction de mortiers et bétons végétaux, de produits d’aménagement intérieur ou encore en étanchéité. 

On trouve d’une part des matériaux biosourcés d’origine végétale, comme le bois, la paille, le lin ou encore la laine de chanvre, et d’autre part des matériaux biosourcés d’origine animale, à savoir la laine de mouton ou les plumes de canard par exemple. Ils peuvent également provenir du recyclage : c’est le cas de la ouate de cellulose.

 

Les caractéristiques de MAMMOUTH® NEO

MAMMOUTH® NEO est le premier système d’étanchéité bicouche à base de polyuréthane thermoplastique. Il doit ses caractéristiques exceptionnelles à un matériau élastomère innovant et aux matières premières biosourcées.

Cette solution d’étanchéité comprend deux produits : MAMMOUTH® NEO BASE SI (1ère couche) et MAMMOUTH® NEO CAP (2ème couche), destinés aux toitures-terrasses inaccessibles.

 

MAMMOUTH® NEO BASE SI

MAMMOUTH® NEO BASE SI est une feuille d’étanchéité auto-adhésive par bandes discontinues, composée d’une armature composite grille de verre / voile de verre / bitume / filler et de polymère TPU (polyuréthane thermoplastique biosourcé, là où les autres solutions contiennent des polymères d’origine plastique), dérivé d’une huile de colza d’origine européenne.

Elle est utilisée comme première couche autocollante du système bicouche. Sa face inférieure est recouverte de bandes semi-continues de bitume auto-adhésif, qui sont protégées par un film siliconé détachable. Un film thermofusible protège sa face supérieure.

MAMMOUTH® NEO BASE SI est mis en œuvre en semi-indépendance, par simple déroulage sur support préparé, après enlèvement du film de protection et éventuelle application d’un primaire.

 

MAMMOUTH® NEO cap

MAMMOUTH® NEO CAP constitue la deuxième couche du système bicouche, installé sur tout support nécessitant une pose en semi-adhérence.

Il s’agit d’une feuille d’étanchéité soudable, de la même constitution que MAMMOUTH® NEO BASE SI. Sa face inférieure est protégée par un film thermofusible, et sa face supérieure par du sable noir.

MAMMOUTH® NEO CAP est mis en œuvre par soudage au chalumeau à propane, après la pose de la première couche.

 

 

Les avantages du système d’étanchéité biosourcée MAMMOUTH® NEO

Le système MAMMOUTH® NEO présente de nombreux atouts qui lui sont propres, écologiques certes, mais également pratiques et esthétiques :


 Une empreinte carbone réduite car moins de rejets de CO₂
 Une garantie jusqu’à 20 ans (10 ans + 10 ans)
 L
e système répond aux exigences du label E+ C-
 La membrane MAMMOUTH® NEO est légère et faciles à poser
 E
lle est deux fois plus durable que les membranes d’étanchéité classiques
 Sa finition en silice naturelle noire lui confère une belle esthétique, adaptée aux projets architecturaux contemporaine
Une grande résistance aux UV, au déchirement et à l’allongement
 U
ne diminution de 50% de la consommation de ressources fossiles non renouvelables

Ce système bicouche se démarque également par son épaisseur inférieure à celle qui est préconisée par la réglementation habituelle. SOPREMA a conçu un produit qui démontre qu’il est tout à fait possible d’obtenir les mêmes performances avec 2X2 mm d’épaisseur qu’avec les 2X2,5 mm habituels, grâce à ce liant biosourcé durable et résistant. Par la même occasion, une consommation moindre de matière engendre une diminution des émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Le label “Produit Biosourcé” attribué à MAMMOUTH® NEO

Le système d’étanchéité MAMMOUTH® NEO a été certifié “Produit Biosourcé”. Zoom sur ce label, qui se veut garant de la teneur en biomasse des produits de construction.

 

Les objectifs du label

De nouveaux produits contenant de la matière biosourcée font régulièrement leur entrée sur le marché de la construction. Cependant, étant donné que la norme européenne NF-EN 16575 définit un produit biosourcé comme étant “entièrement ou partiellement issu de bioressources”, leur quantité de matière biomasse peut être très variable.

En effet, certains produits se revendiquent “biosourcés”, alors qu’ils contiennent une quantité de biomasse de seulement 1%. Les utilisateurs ne disposent pas forcément d’informations précises sur le contenu des produits dits biosourcés.

C’est pourquoi la Société coopérative et participative Karibati a lancé le label Produit Biosourcé, dans le but d’améliorer la visibilité et la reconnaissance des produits qui sont principalement constitués de matière issue de la biomasse.

 

Les prérequis du label

Voici les principaux critères requis pour obtenir le label Produit Biosourcé :

  • la part de la biomasse (matières biologiques hors géologiques et fossiles) doit représenter un pourcentage massique minimum des matières premières du produit de construction. Ce pourcentage est défini dans le référentiel du label (le seuil minimum varie selon la famille de produits : il est par exemple fixé à 70% pour les isolants et à 10% pour les membranes d’étanchéité).
  • une transparence totale sur les produits grâce à une fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES), qui doit être obligatoirement fournie au comité du label.
  • le produit de construction doit être apte à l’usage, c’est-à-dire relever des Règles Professionnelles d’un Avis Technique, d’une Évaluation Technique ou encore d’une norme. L’origine de la matière organique et le lieu de fabrication du produit doivent aussi être renseignés.

Le label Produit Biosourcé a également été attribué à d’autres produits de la marque SOPREMA, en particulier des solutions d’isolation biosourcée tels que les panneaux en coton recyclé PAVATEXTIL® P ou encore les fibres de cellulose UNIVERCELL®+.

 

 

 

Réduire l'empreinte carbone grâce aux matériaux biosourcés

Le système d’étanchéité MAMMOUTH® NEO a été certifié “Produit Biosourcé”. Zoom sur ce label, qui se veut garant de la teneur en biomasse des produits de construction.

La fabrication des matériaux pour la construction de bâtiments représentait 10 % des émissions globales de CO2 en 2020. Le ciment et l’acier sont les matériaux les plus consommés, suivis par l’aluminium, le verre et les matériaux isolants.

Dans ce contexte, les matériaux biosourcés constituent une alternative de choix pour le secteur. Or, pour le moment, seuls 12 % des matériaux utilisés dans le bâtiment sont biosourcés. Face aux enjeux environnementaux, il devient nécessaire de recourir plus souvent à ces éco-matériaux, dont le plus grand avantage est d’avoir un faible impact environnemental.

Un faible impact carbone

La Réglementation environnementale RE2020 soumet les constructions neuves à un cadre légal plus strict en termes d’éco-responsabilité, qui encourage l’usage de matériaux plus vertueux, tels que les biosourcés.

Leur différence d’impact environnemental est principalement liée à la phase de la fabrication. En effet, les matériaux conventionnels émettent la majorité de leur CO2 au cours de cette phase, qui consiste à extraire la matière première, la transporter et la fabriquer. Au contraire, non seulement les matériaux biosourcés n’émettent presque pas de gaz à effet de serre lors de leur croissance, mais en plus ils les absorbent, réduisant alors leur quantité dans l’atmosphère.

Un meilleur confort thermique

Le réchauffement climatique et les températures de plus en plus chaudes nous conduisent à repenser la conception des bâtiments en prenant davantage en compte le confort thermique en période estivale. C’est là que les matériaux biosourcés peuvent aussi avoir un rôle à jouer, en construction neuve, mais surtout en rénovation.

Grâce à leur haute densité et leur capacité thermique massique, les éco-matériaux stockent la chaleur, qui circule beaucoup plus lentement de l’extérieur à l’intérieur. 

Une ressource renouvelable et locale

Comme beaucoup d’autres secteurs, la construction est confrontée à des problèmes d’approvisionnement et de disponibilité de ressources non renouvelables. Les matériaux écologiques s’imposent comme une alternative intéressante, car ils sont composés en grande majorité de matière organique disponible en abondance sur le territoire national (bois, chanvre, lin, ouate de cellulose, paille de blé…).

En outre, la majorité de ces matériaux peuvent être recyclés. Certains même, comme la paille, sont compostables. Enfin, le biosourcé contribue au développement économique local. En effet, la production s’opère souvent en filière locale (zone géographique rapprochée) et en filière courte (peu d’intermédiaires).

Des bénéfices sanitaires

Les matériaux biosourcés présentent certes de nombreux atouts écologiques, mais ils sont également bénéfiques pour la santé et le bien-être des occupants d’une habitation. Contrairement à certains matériaux synthétiques qui dégagent des composés chimiques nocifs dans l’air (Composés Organiques Volatiles), ils sont naturels et non toxiques, offrant alors une meilleure qualité de l’air intérieur.

Choisir une solution d’étanchéité biosourcée tel que MAMMOUTH® NEO de SOPREMA pour un projet de toiture-terrasse, c’est lui offrir une combinaison idéale entre performance et durabilité, tout en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone dans le secteur du BTP. En s’inscrivant dans la dynamique du développement durable, les matériaux biosourcés font incontestablement partie de l’avenir de la construction.